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Un soldat russe aurait violé un bébé ukrainien et a filmé la scène avant de diffuser la vidéo sur ses réseaux sociaux.
Comme le rapporte le journal britannique Metro, le soldat russe Alexei Bychkov a violé un bébé ukrainien. Il a filmé la scène avant de partager la vidéo sur ses réseaux sociaux. Samedi 9 avril, le soldat a été arrêté.
La Commissaire aux droits de l’homme du Parlement ukrainien, Lyudmila Denisova, a fermement condamné les faits. Après ces faits, le directeur des programmes d’urgence de l’UNICEF Manuel Fontaine a alerté sur la nécessité de protéger les enfants dans ce contexte de crimes de guerre. "Il est temps de mettre un terme à cette guerre, les enfants d’Ukraine ne peuvent pas se permettre d’attendre", a-t-il affirmé.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, de nombreux cas de viol sur mineurs par des soldats russes ont été rapportés, surtout à Boutcha, au nord-ouest de Kiev. Cinq soldats russes auraient violé une jeune fille ukrainienne de 14 ans et elle serait tombée enceinte. Ligotée à une chaise, une mère aurait été forcée de regarder le viol de son fils de 11 ans.
Ukraine’s ombudsperson reports horrific facts of rape by Russian soldiers in Kyiv suburbs. They probably commit same unspeakable crimes in the occupied towns as you read this tweet. European politicians can stop this madness by imposing oil and gas embargo on Russia. Do it now ! pic.twitter.com/hNPmc65jqC
— Dmytro Kuleba (@DmytroKuleba) April 8, 2022
Hugh Williamson, directeur de la division Europe et Asie centrale de l’ONG Human Rights Watch, a affirmé que les cas rapportés témoignent d’une cruauté et d’une violence indicibles à l’encontre des civils ukrainiens. "Les viols, meurtres et autres actes de violence contre des personnes détenues par les forces russes devraient faire l’objet d’enquêtes en tant que crimes de guerre présumés", a-t-il ajouté.
L’ambassadrice de la Norvège à l’ONU Mona Juul a poussé un cri d’alerte. En effet, l’ONU a fait état de 5,7 millions d’enfants touchés par la fermeture des établissements scolaires en Ukraine. "Les écoles sont importantes pour protéger les enfants de la violence, des abus sexuels et même de la traite des êtres humains (…) Arrêtez de les tuer. Arrêtez de détruire leur avenir. Arrêtez la guerre !", a-t-elle indiqué.
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