Jeudi 25 juillet, le nouveau Premier ministre britannique, Boris Johnson, a estimé que le Royaume-Uni et l’Union européenne devraient renégocier l’accord de sortie conclu par Theresa May en novembre. Il a posé ses conditions pour un nouveau compromis, des demandes que le négociateur de l’UE, Michel Barnier, juge "inacceptables".
Fraîchement désigné Premier ministre britannique, Boris Johnson fait du divorce de l’Union européenne sa priorité. Celui qui avait voté contre l’accord du Brexit en début d’année a souligné que le texte a été rejeté trois fois, car il estime que ses termes étaient "inacceptables pour ce parlement et ce pays". Le successeur de Theresa May a réclamé "l’abolition du filet de sécurité" irlandais.
Cette solution permettant d’éviter le retour de contrôles à la frontière entre la province britannique d’Irlande du Nord, et sa voisine la République d’Irlande après le Brexit a été désapprouvée une partie importante de la classe politique britannique, note BFMTV. Le négociateur de l’UE, Michel Barnier, a lui jugé "inacceptables" les conditions posées par le nouveau chef du gouvernement britannique.
L’Union européenne a toujours répété qu’elle ne rouvrirait pas l’accord de divorce conclu en novembre avec Theresa May. Elle se montre néanmoins ouverte à la modification de la déclaration politique jointe à l’accord du Brexit, qui jette les bases de la future relation entre le Royaume-Uni et l’UE après le divorce.
Ne craignant pas une sortie sans accord, Boris Johnson maintient sa volonté de quitter l’Union européenne d’ici le 31 octobre, nouvelle date butoir fixée après le report par deux fois du Brexit initialement prévu le 29 mars.
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