Boris Johnson, le successeur de Theresa May, a fait cette annonce peu de temps après sa victoire écrasante face à Jeremy Hunt dans la course à Downing Street.
Avec 66% des voix, Boris Johnson a été élu Premier ministre britannique face à son adversaire Jeremy Hunt. Peu après l’annonce de sa victoire, l’ancien maire de Londres, le champion des pro-Brexit, a déclaré que le divorce du Royaume-Uni avec l’Union européenne aura lieu le 31 octobre prochain. "Nous allons mettre en œuvre le Brexit le 31 octobre", la date butoir fixée après deux reports, a-t-il affirmé, propos relayés par Le Figaro. "Nous allons tirer avantage de toutes les opportunités que cela apportera dans un nouvel esprit positif", a-t-il ajouté. Toutefois, la bataille est encore ardue, compte tenu des concessions qu’il demande à Bruxelles.
La tâche de Boris Johnson est encore loin d’être facile, face à une population très divisée sur leur vision du Brexit, trois ans après le référendum de juin 2016. S’il veut à tout prix quitter l’UE, de nombreuses personnes, y compris dans son propre camp, souhaitent conserver des liens étroits avec le continent. La crainte des conséquences économiques d’un "no deal" s’installe également. Le ministre britannique des Finances Philip Hammond a prévenu qu’il agirait pour éviter ce scénario, quitte à contribuer à faire tomber le futur gouvernement de Boris Johnson.
Après cette élection de Boris Johnson au poste de Premier ministre britannique, plusieurs dirigeants ont réagi. Le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel lui ont adressé leurs félicitations. Les dirigeants franco-allemands ont fait part de leur souhait de travailler au plus vite avec l’ex-maire de Londres. De son côté, la prochaine présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a évoqué des "défis à venir". "Nous avons hâte de travailler de façon constructive avec le Premier ministre Boris Johnson", a pour sa part affirmé le négociateur en chef de l’UE sur le Brexit, Michel Barnier. Enfin, le président américain Donald Trump s’est réjoui en disant qu’il serait formidable.
Voir notre dossier complet sur le Brexit