Face à la crise grecque, la Commission européenne a donné son accord ce lundi pour la mise en place d’un contrôle des capitaux dans le pays.
En donnant ce feu vert, la Commission européenne juge que la Grèce pouvait s’affranchir temporairement des règles européennes pour protéger son secteur bancaire. A cet effet, le commissaire européen aux services financiers, Jonathan Hill met en avant la stabilité du système financier et bancaire en Grèce. "Dans les circonstances actuelles, la stabilité du système financier et bancaire en Grèce constitue un élément primordial d’intérêt public et de politique publique qui semble justifier l’instauration de restrictions provisoires sur les mouvements de capitaux", a-t-il indiqué dans un communiqué cité par Le Figaro.
Jonathan Hill a ajouté dans son communiqué l’importance de maintenir la stabilité financière qui est le défi principal et immédiat du pays. "Si les mesures restrictives décidées semblent nécessaires et proportionnées pour l’instant, la liberté de mouvement des capitaux devra néanmoins être réinstaurée dès que possible dans l’intérêt de l’économie grecque, de la zone euro et du marché unique européen dans son ensemble", a-t-il poursuivi face à une Grèce lourdement endettée.
Restant dans cette crise en Grèce, le premier ministre grec Alexis Tsipras a confirmé ce jour la fermeture temporaire des banques jusqu’au 7 juillet. Les distributeurs de billets restent ouverts mais les retraits d’argent liquide seraient limités à 60 euros, a-t-on appris sur Le Parisien. De longues files se font apercevoir auprès de ces guichets.