La décision a été prise pour régler le temps UTC-GMT et s’explique par la rotation irrégulière de la planète.
La Terre est beaucoup moins disciplinée que les horloges atomiques, note le site huffingtonpost.fr. Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, la minute entre 23h 59 et 00h 00 durera une seconde de plus que la normale en "temps universel coordonné" (UTC) dans tous les pays du monde. Cette seconde supplémentaire se glissera entre 01h 59 minutes et 2 heures du matin le 1er juillet en France.
Mais cet ajout d’une seconde n’est pas du goût de tout le monde et certains pays comme les Etats-Unis et la France souhaiteraient le supprimer, le jugeant inutilement compliqué, alors que d’autres, le Royaume-Uni notamment, plaident pour son maintien.
Mais on ne verra pas la différence. Daniel Gambis, directeur du Service de la Rotation de la Terre, explique : "S’ils sont très sourcilleux, les particuliers pourront toujours régler leur montre à la seconde près, au besoin en téléphonant à l’horloge parlante". Il est chargé de décider au niveau international de l’ajout de ces secondes intercalaires.
Daniel Gambis explique également que les grands systèmes de navigation par satellites, les systèmes de synchronisation des grands réseaux d’ordinateurs devront en revanche prendre en compte cette modification sous peine d’encourir des bugs. Avec cette seconde supplémentaire, l’Homme entend réconcilier deux échelles de temps, celle du Temps Universel (TU) basé sur la rotation de la Terre et celle du Temps Atomique International (TAI), défini depuis 1971 à partir du parc mondial d’horloges atomiques.
C’est en 1972 que le Temps Universel Coordonné (UTC) a été créé par un accord international. Il a été convenu que l’écart entre les deux ne devrait pas dépasser 0,9 seconde. Au-delà, une seconde supplémentaire doit être ajoutée au temps UTC. Vingt six secondes ont été ajoutées depuis cette année, la dernière datant de juin 2012.