Après la bronca suscitée par ses propos sur Taïwan, le chef de l’Etat Emmanuel Macron a déclaré qu’il les "assume intégralement".
Les propos d’Emmanuel Macron sur Taïwan ont fait jaser. Lors d’un entretien accordé au quotidien Les Échos, le président de la République a demandé aux Européens de ne pas être "suiviste" des Etats-Unis. Le chef de l’Etat a fait cette sortie en référence à la crise autour de Taïwan qui résultait en partie des positions de Washington. Malgré la bronca suscitée par ses propos aux Etats-Unis, le locataire de l’Elysée les "assume intégralement", a confié ce mercredi une source diplomatique à BFMTV. "Nous ne sommes pas suiviste des Etats-Unis pour une raison simple qui est que le président veut de la souveraineté européenne", a enchaîné cette source.
Dans l’interview publiée dimanche par le journal Les Échos, Emmanuel Macron a jugé que le fondement de la crise autour de l’île de Taïwan se basait autant sur des dynamiques américaines que d’une surréaction chinoise. Ses propos ont aussitôt suscité l’incompréhension voire la colère des États-Unis, pays allié de la France. "Nous sommes des alliés des Etats-Unis, des alliés fiables, solides, engagés mais nous sommes des alliés qui décidons pour nous-mêmes", a martelé la même source diplomatique. Cette dernière a précisé que le président français n’a pas critiqué les États-Unis, mais ceux qui pourraient être tentés de les suivre. "Dans un contexte de très haute volatilité, la marine française a traversé le détroit en dépit des exercices chinois en cours. Nous l’avons fait et la France est le seul pays européen à le faire", a-t-elle conclu.
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