En visite en Chine, François Hollande a promis que "tous les obstacles, tous les freins" aux investissements chinois "seront levés". Ce jeudi, Pékin a signé un accord pour l’achat de 60 avions Airbus.
Une déclaration d’intention de la part de la Chine pour l’achat de 60 Airbus inaugure le rééquilibrage des échanges commerciaux entre les deux pays. De source industrielle, France 24 affirme qu’une commande ferme a même déjà été faite pour une quarantaine d’A320.
« Le reste concernerait 18 des 45 commandes d’A330 gelées l’an dernier par Pékin en réponse à l’imposition de la "taxe carbone" par l’Union européenne », rajoute le quotidien en ligne.
De son côté, GDF Suez a signé son premier contrat de stockage de gaz naturel avec China National Petroleum Corp (CNPC). A travers ce partenariat, le géant chinois évaluera 6 projets de conversion de gisements déplétés en stockages souterrains de gaz naturel, que sa filiale PetroChina envisage de mettre en gaz en 2013, explique le gazier français sur son site.
« Le volume de stockage représenterait 10 milliards de mètres cubes (Gm³), l’équivalent de la totalité de la capacité de stockage de GDF SUEZ en France aujourd’hui » indique encore ce communiqué officiel.
François Hollande, à la tête d’une forte délégation, n’a pas fait les choses à moitié pour cette mission d’envergure en terre chinoise. S’exprimant lors de la clôture d’un forum économique tenu à Pékin, ses premiers mots visaient à mettre en totale confiance son homologue chinois Xi Jinping.
Lorsque ce dernier a émis son souhait à ce « que la France travaillera à faciliter les investissements chinois en Europe », le président français lui a immédiatement assuré que « tous les obstacles, tous les freins, toutes les procédures seront levées ».
« Nous sommes prêts à accueillir davantage d’investissements chinois en France », a-t-il encore promis tout en s’opposant à toute solution protectionniste, une démarche qui ne va pas aider la France à réduire son déficit commercial.
On peut dire que la journée a été des plus concluantes pour la délégation française qui disposera encore de la journée de vendredi pour poursuivre les négociations.