K.M. Chaudary/AP/SIPA
Dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 mars, des affrontements ont éclaté entre policiers et partisans de l’ex-Premier ministre pakistanais Imran Khan à Lahore.
Imran Khan est toujours très populaire et espère un retour au pouvoir en marge des élections législatives d’octobre. C’est en avril 2022 qu’il a été renversé via une motion de censure, et depuis, l’homme politique doit faire face à plusieurs procédures judiciaires. Les autorités locales ont affronté des militants de son parti Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI, Mouvement du Pakistan pour la justice), à proximité de sa résidence de Zaman Park toute la nuit. Les gaz lacrymogènes et les pierres étaient lancés de partout.
C’est la deuxième fois ce mois de mars que la police a été dépêchée depuis la capitale Islamabad chez Imran Khan à Lahore (est) en marge d’un mandat d’arrêt, après qu’il ait pu se soustraire à plusieurs assignations à comparaître au tribunal, arguant des raisons de sécurité. Devant le domicile d’Imran Khan, où ce dernier s’est retranché, Syed Shahzad Nadeem Bukhari, haut responsable de la police d’Islamabad, s’est adressé à la presse : "nous sommes simplement ici pour exécuter le mandat d’arrêt et l’arrêter".
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Imran Khan, âgé de 70 ans, a été convoqué devant la justice pour répondre aux accusations selon lesquelles l’ancien premier ministre n’aurait pas déclaré les cadeaux diplomatiques qu’il a reçus pendant son mandat, rapportent Le Figaro et d’autres médias français. Le septuagénaire aurait également gagné de l’argent en revendant plusieurs de ces présents.
La première tentative d’arrestation du politicien a terminé en échec, car il était "réticent à se rendre", selon les autorités sans donner plus de précisions.
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