Plus d’un an après le début des répressions, faisant pas moins de 8 000 morts, le gouvernement syrien a finalement accepté le plan de paix proposé par l’émissaire de l’Onu et de la Ligue arabe, Kofi Annan. Le document prévoit un arrêt des violences par toutes les parties, l’acheminement sécurisé des aides humanitaires et la libération de toutes les personnes détenues arbitrairement, rapporte Le monde.
Le gouvernement de Damas a adressé une lettre à Kofi Annan confirmant son accord au plan proposé par ce dernier afin de mettre fin à toutes les violences meurtrières en Syrie. Par la voix de son porte-parole, l’émissaire de l’ONU et de la Ligue arabe a estimé qu’il s’agit d’« une étape initiale importante » qui permettra de « créer un environnement propice à un dialogue politique qui répondrait aux aspirations légitimes du peuple syrien ».
Dans les rangs de l’opposition, cette acceptation du plan Annan a été saluée. « Nous espérons pouvoir avancer vers un processus de paix », a déclaré Bassma Kodmani, membre du Conseil national syrien. Ce plan a été approuvé le 21 mars par le Conseil de sécurité de l’ONU.