Iran : l’identité d’un touriste français détenus dans le pays dévoilée

"Notre fils n’est ni comploteur, ni espion"

Sept ressortissants français sont actuellement détenus en Iran. L’identité de l’un d’entre eux vient d’être dévoilée après avoir été gardée au secret depuis des mois. Dans un communiqué publié récemment, la famille du touriste français a déclaré qu’il s’agit de Louis Arnaud, un homme âgé de 35 ans. "Nous sommes sûrs que notre fils Louis n’a pris part à aucune manifestation ni exprimé d’idées hostiles à l’Iran, à son gouvernement ou à l’Islam. Notre fils n’est ni comploteur, ni espion, ni malfaiteur", a souligné sa famille sur les propos repris par RTL. 

Aucune nouvelle du Français depuis des semaines

Louis Arnaud, un grand voyageur, a débuté un tour du monde le 19 juillet 2022. Après avoir quitté Paris, il a visité l’Italie, la Grèce, la Turquie, la Géorgie et l’Arménie et a débarqué en Iran le 2 septembre 2022. Son arrestation remonte au 28 septembre alors qu’il sortait d’un parc d’attractions en compagnie d’autres ressortissants européens. Ces derniers ont été relâchés. Le touriste français est actuellement détenu dans la prison d’Evin. D’après sa famille, ils n’ont eu que deux brèves conversations téléphoniques avec le Français depuis le 28 septembre. "Nous sommes donc sans nouvelles depuis bientôt sept semaines. Ses conditions de détention très rudes et le manque de communication, nous font redouter de très lourdes répercussions physiques et psychologiques", est-il indiqué dans le communiqué de la famille.

Appel à leur libération immédiate

Après cette information, seule l’identité du dernier Français détenu en Iran n’est pas connue. Les cinq autres, principalement accusés d’espionnage par le régime de Téhéran, sont : Benjamin Brière, un touriste lyonnais de 37 ans, Bernard Phelan, un Franco-Irlandais de 64 ans et consultant en tourisme, Cécile Kohler, enseignante et syndicaliste, Jacques Paris, son compagnon et Fariba Adelkhah, une scientifique franco-iranienne de 63 ans détenue depuis 2019. Le quai d’Orsay a qualifié ces sept Français comme des "otages d’Etat" et appelle à leur libération immédiate. De leur côté, les défenseurs des droits humains estiment que cette stratégie de prise d’otages a été utilisée par le gouvernement iranien pour arracher des concessions à l’Occident.

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