Cette mesure de destruction d’une vingtaine de postes de garde à la frontière entre la Corée du Nord et la Corée du Sud dimanche entre dans le cadre d’un plan visant à réduire les tensions le long de leur frontière.
Alors que les deux Corées entrent dans une détente militaire, 20 postes de garde frontaliers ont été détruits dimanche. Cette mesure figure parmi les plans visant à baisser les tensions entre les frontières communes. D’après l’agence sud-coréenne Yonhap citant le ministère sud-coréen de la Défense, des soldats ont débuté la destruction des vingt postes prévus, vidés au préalable, dans la zone démilitarisée entre les deux Corées. La Corée du Sud dispose de près de 60 postes de ce type le long du reste de la frontière contre environ 160 pour le Nord, a souligné la même source.
Cette suppression est la conséquence d’un accord conclu fin octobre entre des généraux de la Corée du Nord et de la Corée du Sud. Faute d’un traité de paix en bonne et due forme, les deux pays sont toujours techniquement en guerre. La situation a toutefois évolué depuis le troisième sommet entre le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un et le président sud-coréen Moon Jae-in à Pyongyang en septembre.
Les deux dirigeants ont en effet décidé de prendre des mesures pour apaiser les tensions militaires à leur frontière. Ils ont notamment accepté de démantèlement d’ici la fin de l’année de certains postes de garde frontaliers. Dans la foulée, la cessation des exercices militaires dans la zone à compter de novembre a été également décidée, rapporte Europe1.
La détente diplomatique entre les deux Corées s’est manifestée par trois sommets intercoréens ainsi qu’une rencontre historique en juin à Singapour entre Kim Jong Un et le président américain Donald Trump. Depuis longtemps, l’actuel président sud-coréen de centre-gauche est favorable à un dialogue avec le Nord soumis à de multiples sanctions de l’ONU à cause de ses programmes nucléaire et balistique interdits.
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