Le Canada a décidé d’ouvrir la vaccination contre la variole du singe à toute personne se considérant à risque, y compris les étrangers.
Cette décision intervient en plein contexte de rareté des vaccins contre la variole du singe aux Etats-Unis. Selon une information de BFMTV, des milliers d’étrangers dont des centaines d’Américains se font vacciner à Montréal au Canada. Alors que le virus se propage partout dans le monde, la métropole québécoise a décidé dès le début de sa campagne de vaccination d’accepter toute personne se considérant à risque. Ainsi, les vaccins contre la variole du singe sont destinés à tous ceux "entrant dans les critères actuels de facteurs de risques pour la transmission" du virus. "En tant que touristes, ils peuvent participer à des activités susceptibles de les exposer et donc, d’une certaine manière, nous combattons la pandémie en leur permettant de se faire vacciner ici afin qu’ils ne transmettent pas l’infection, ni ici, ni lorsqu’ils rentrent chez eux", a expliqué le Dr Donald Vinh, spécialiste des maladies infectieuses au Centre universitaire de santé McGill.
Depuis l’ouverture de la campagne de vaccination au Canada, près de 18 500 personnes ont déjà été vaccinées contre la variole du singe, dont 13% d’étrangers. Les autorités locales prévoient d’administrer 25 000 doses pour assurer la protection d’environ 75 à 80% des personnes à risque. Il s’agit principalement des hommes ayant des relations avec d’autres hommes ou des partenaires multiples. Robb Stilson est l’un des Américains qui a profité de cette ouverture de la campagne de vaccination à l’occasion d’une visite à Montréal. "Il est très difficile aux États-Unis de se faire vacciner (...) J’ai des amis qui ont attendu 8 à 9 heures avant d’être admis", a confié ce directeur artistique.
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