Les cigarettes électroniques sont "nocives", annonce l’OMS

LINFO.RE – créé le 30.07.2019 à 19h47 – La rédaction

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Selon l’Organisation mondiale de la santé, la fumée de cigarette électronique présente tout de même des risques pour la santé même si elle est moins toxique.

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Un rapport

L’Organisation Mondiale de la Santé a présenté un rapport concernant les cigarettes électroniques vendredi 26 juillet à Rio de Janeiro. Au début, les e-cigarettes consistaient à aider les fumeurs dans une phase de transition avant l’arrêt complet. Avec le temps, elles sont devenues une véritable mode car même des personnes, auparavant non-fumeurs, ont succombé.

L’OMS dénonce

Si ce dispositif constitue, à l’origine, une alternative saine face au tabac, l’OMS a annoncé que la fumée de cigarette électronique présente tout de même des risques pour la santé même si elle est moins toxique. Dans son rapport, l’organisation a dénoncé la vaste campagne de désinformation à l’initiative de l’industrie du tabac, qui représente une "menace réelle". Elle a ainsi conclu que les e-cigarettes sont "incontestablement nocives" pour la santé.

Aucune étude scientifique citée

Cependant, si on procède à une lecture en détail de ce rapport, ce dernier présente plus d’arguments sociétaux et législatifs que scientifiques, rapporte le Journal du Geek. Il n’y aurait aucune étude citée qui permettrait de conclure de façon rigoureuse et définitive de la dangerosité de ces cigarettes.
Ainsi, ce document peut être considéré comme un plaidoyer en faveur de principe de précaution. Car avant de pouvoir dire qu’un produit est mauvais pour la santé, des études de plusieurs années sont nécessaires.
L’OMS a bien précisé cette mesure dans son rapport. C’est pour cette raison qu’elle demande aux états de les réguler "comme des produits nocifs" en attendant d’avoir "plus d’informations".

Des études sont nécessaires

Le Journal du Geek souligne que le public pourrait s’attendre à ce qu’une organisation d’envergure s’appuie sur plusieurs études indépendantes et bien documentées avant d’émettre une telle affirmation. Par honnêteté intellectuelle, ces études sont nécessaires pour annoncer qu’un dispositif est "incontestablement nocif", a-t-il poursuivi.