L’influent sénateur républicain, Lindsey Graham, a présenté mardi 13 septembre, un projet de loi qui prévoit de laisser en place toutes les interdictions d’avortement adoptées par une dizaine d’Etats depuis la décision de la Cour suprême.
Depuis l’annonce de la Cour suprême en juin dernier, chaque Etat américain est libre d’interdire l’avortement sur son sol. Une décision qui a entraîné des débats politiques aux Etats-Unis. Pour tenter de trouver un compromis, le sénateur républicain, Lindsey Graham, a présenté mardi 13 septembre, un projet de loi qui a pour but d’interdire l’avortement dans l’ensemble des Etats-Unis après 15 semaines de grossesse. Proche de Donald Trump, il a vanté mardi les mérites de son texte qui, selon lui, offrait une solution de "consensus" sur la question. En interdisant l’avortement après 15 semaines, l’Amérique "serait d’un point de vue fédéral à un niveau assez cohérent avec le reste du monde", a défendu l’élu de Caroline du Sud.
Le texte proposé par Lindsey Graham prévoit toutefois de laisser en place toutes les interdictions à avorter adoptées par une dizaine d’Etats conservateurs depuis la décision de la Cour suprême, rapporte Franceinfo. Le sénateur républicain a cité le cas de la France à plusieurs reprises où le délai pour les interruptions volontaires de grossesse est de 14 semaines. Le projet de loi a aussitôt suscité une vague de réactions dans le camp démocrate. Le texte "priverait les femmes de leurs droits dans les 50 Etats" américains, a dénoncé la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre. "Ne vous y méprenez pas : si les républicains en ont la chance, ils veilleront à faire passer des lois encore plus draconiennes que ce projet", a ajouté la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi.
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