Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a expliqué qu’en l’absence de vaccin ou de médicament, le coronavirus peut être maîtrisé à force de gestes barrières, de "bonnes pratiques" et "d’engagement politique".
Depuis fin décembre, la Covid-19 a tué au moins 689 758 personnes dans le monde avec plus de 18 millions de cas officiellement comptabilisés. La course au vaccin et au traitement contre le coronavirus est lancée dans de nombreux pays dans le monde. "Il n’y a pas de panacée et il n’y en aura peut-être jamais", a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, au cours d’une conférence de presse en ligne. Les résultats positifs des tests cliniques ne signifient pas pour autant qu’il y aura un vaccin efficace sur la durée, a-t-il ajouté. Le patron de l’Organisation Mondiale de la Santé a toutefois rassuré que la population mondiale peut maîtriser cette maladie en adoptant les gestes barrières, les "bonnes pratiques" et avec un "engagement politique".
Tedros Adhanom Ghebreyesus insiste sur le respect des gestes barrières (distances physiques, port du masque, hygiène…) pour rompre les chaînes de transmission du coronavirus. "Il faut contenir les flambées", "tester, isoler et traiter les patients, rechercher et mettre en quarantaine leurs contacts", mais aussi "informer", a précisé le patron de l’OMS cité par Le Télégramme.
La plupart des chercheurs partagent l’idée selon laquelle le nouveau coronavirus SARS-CoV-2 est probablement né chez la chauve-souris. Toutefois, les scientifiques estiment qu’il est passé par une autre espèce avant sa transmission à l’homme. La communauté scientifique internationale et l’OMS tentent alors de chercher cette pièce manquante du puzzle pour mieux comprendre la situation et éviter une nouvelle pandémie.
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