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Carole Ghosn a demandé à Donald Trump de soutenir son mari et d’intervenir auprès du Premier ministre japonais concernant l’affaire de détournement de fonds chez Nissan.
Mis en examen depuis le 19 novembre dernier, Carlos Ghosn est accusé de quatre chefs d’inculpations au Japon. Deux pour des dissimulations de revenus et deux autres pour des cas d’abus de confiance aggravé, dont le détournement présumé de fonds de Nissan.
Ne sachant plus vers qui se tourner, son épouse, Carole Ghosn a appelé le président des Etats-Unis, Donald Trump, à faire pression sur le Premier ministre japonais, Shinzo Abe. Disposant de deux nationalités : libanaise et américaine, elle a passé une grande partie de sa vie aux Etats-Unis, a rappelé Europe 1.
Durant une interview accordée à la BBC et diffusée lundi 17 juin, Carole Ghosn a sollicité cette intervention du chef d’Etat américain lors du G20. "Les dirigeants du monde se réunissent au G20 à la fin du mois, je voudrais que le président Trump parle au Premier ministre Abe à propos, des conditions de procès équitables", a-t-elle annoncé.
Les larmes au bord des yeux, elle a évoqué le sort de son époux. Elle a aussi relaté qu’elle n’a pas pu le voir depuis le début du mois d’avril.
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À l’issue de trois semaines de détention, Carlos Ghosn a été libéré sous caution le 25 avril. Mais les autorités japonaises ont posé des restrictions très sévères, entre autres l’interdiction de quitter le territoire. Carole Ghosn souhaite que la "présomption d’innocence" de son mari "soit respectée". "Toute cette situation aurait pu être jugée à l’intérieur de l’entreprise", a-t-elle estimé.
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