Au Niger, les putschistes ont décidé la fermeture de l’espace aérien depuis dimanche. Ils ont indiqué que les forces françaises ont fait décoller un avion militaire de N’Djamena, au Tchad".
Mercredi 9 août, la junte, à l’origine du coup d’Etat au Niger, a accusé "les forces françaises d’avoir violé la fermeture de l’espace aérien du pays". Comme le rapporte TF1, un communiqué du CNSP (Conseil national pour la sauvegarde de la patrie) a indiqué que "les forces françaises ont fait décoller un avion militaire à 6h01 locales mercredi de N’Djamena, au Tchad". "Cet aéronef a volontairement coupé tout contact avec le contrôle aérien à l’entrée de notre espace de 6h39 à 11h15 locales", a-t-il ajouté.
Le régime militaire nigérien a par ailleurs accusé la France d’avoir "d’une façon unilatérale, libéré des terroristes prisonniers" désignant des djihadistes armés. Selon le communiqué, après leur libération, "ils ont participé à une réunion de planification d’une attaque de positions militaires dans la zone des trois frontières" : entre Niger, Burkina Faso et Mali, dans l’Ouest nigérien.
La France a rapidement démenti cette accusation. Une source gouvernementale française a précisé à la presse française que le vol effectué dans la matinée du mercredi a été autorisé et coordonné avec l’armée nigérienne. "Et aucun terroriste n’a été libéré par les forces françaises", a noté cette source.
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