L’objectif du Kenya est de vacciner 26 millions de personnes contre la Covid-19 d’ici fin 2022.
Le Kenya fait face à une nouvelle vague de contaminations au coronavirus avec un taux de positivité des tests allant de 7% en moyenne début juin à près de 15% aujourd’hui. Les autorités du pays menacent alors ces fonctionnaires de sanctions disciplinaires s’ils ne se font pas vacciner contre la Covid-19 avant la fin août. Ceux qui n’auront pas reçu leur première dose de vaccin d’ici le 23 août seront "traités comme des dossiers disciplinaires, et des actions appropriées seront prises contre eux", a déclaré Joseph Kinyua, directeur des services publics, sans donner plus de précisions. "Certains fonctionnaires ont délibérément évité d’être vaccinés", a-t-il ajouté.
Le Parlement kényan doit se pencher ce jeudi sur les mesures à appliquer pour les non-vaccinés notamment l’interdiction d’accéder à certains lieux publics et privés. D’après Joseph Kinyua, le taux de vaccination est relativement bas dans les services de sécurité et dans l’éducation, pourtant considérés comme des métiers essentiels. Le dernier bilan de la vaccination dans le pays fait état d’au moins 3% des 47 millions d’habitants du pays. La disponibilité des vaccins s’est pourtant "grandement améliorée", a-t-il ajouté sur le récit de BFMTV.
Le Kenya s’est pourtant fixé comme objectif de vacciner 26 millions de personnes d’ici fin 2022. Pour faire à la nouvelle vague épidémique, les autorités locales ont instauré un couvre-feu en vigueur depuis l’année dernière. Jusqu’à ce jour, le pays a recensé 213 000 infections à la Covid-19, pour 4 211 décès.
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