Samedi soir à Addis-Abeba, un immense éboulement a tué au moins 46 personnes et fait des dizaines de blessés. Environ 300 personnes ’squattent’ la montagne d’ordures de 30 hectares.
Les victimes, des chiffonniers, vivent et travaillent sur cette grande décharge qui est la plus grande de l’Ethiopie. Comme le précise RFI, cette montagne d’ordures s’étend sur plus de 30 hectares.
Ils sont à peu près 300 à habiter dans des maisons accrochées sur les flancs de la décharge. Tous les jours, ces pauvres éthiopiens fouillent les ordures des 4 millions d’habitants d’Addis-Abeba, à la recherche de certains objets qui pourraient être revendus.
Ces ’travailleurs’ vivent dans des conditions horribles sur un terrain dangereux, et leurs habitations n’ont pas pu résister à l’éboulement qui s’est produit samedi soir. Les recherches d’éventuels survivants ont continué jusque dans l’après-midi du dimanche, avec six excavatrices.
Selon la presse francilienne, ces prolétaires de l’ordure attribuent cette avalanche meurtrière à des travaux d’aplanissement du sommet de la montagne. Ces travaux sont réalisés en marge de la construction d’une centrale au biogaz qui exploite le potentiel énergétique des ordures.
Un ’résident’ de la décharge a reconnu que les autorités éthiopiennes avaient déjà demandé aux ’squatteurs’ de quitter les lieux en leur expliquant que c’était dangereux, mais la plupart a préféré rester.
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