L’application TikTok est actuellement sous les feux des projecteurs, accusée notamment par le président Donald Trump d’être utilisée par les Chinois comme un outil d’espionnage.
D’après, le Wall Street Journal, la plateforme pistait des utilisateurs Android sans leur consentement et sans la possibilité d’y remédier. Comme le rapporte 20 Minutes, d’après l’enquête du média états-unien, TikTok avait procédé à cette pratique jusqu’au mois de novembre 2019.
Comment TikTok faisait ? L’application lisait l’adresse MAC (Media Access Control) des appareils. Une adresse qui est composée de plusieurs chiffres et lettres propres à chaque appareil, permettant de l’identifier facilement, ce qui faisait le grand bonheur des annonceurs. Qui plus est, l’utilisateur lambda ne pouvait pas vérifier si son adresse MAC était pistée, ni même la modifier.
> A lire aussi : États-Unis : Donald Trump oblige le chinois ByteDance à se séparer de TikTok
Ces révélations du Wall Street Journal tombent vraiment mal pour TikTok qui jure être irréprochable en matière de sécurité des données, et surtout après les accusations d’espionnage de Donald Trump. Un porte-parole de la plateforme a d’ailleurs répondu au média américain en insistant sur l’engagement de la société "à protéger la vie privée et la sécurité de la communauté TikTok".
Ce même porte-parole a martelé que la version actuelle de l’application ne collectait pas l’adresse MAC des utilisateurs. Le Wall Street Journal, pour sa part, a insisté que la méthode utilisée par TikTok est toujours d’actualité.
> Notre rubrique High-Tech