Le nombre de la population mondiale ne cesse d’augmenter, pour pouvoir les nourrir, des chercheurs ont proposé une alimentation alternative telle insectes, algues et autres ...
D’ici à 2050, le nombre de la population mondiale devrait passer de 7,5 à près de 10 milliards. Le besoin de trouver des sources alimentaires alternatives devient ainsi de plus en plus pressant. D’après Sputnik, voici le top 6 des sources d’alimentation surprenantes du futur.
Découvertes au fond des sources chaudes volcaniques du parc de Yellowstone, aux Etats-Unis, des bactéries peuvent produire une substance comestible et riche en protéines. Le 4 février dernier, une start-up américaine, Sustainable Bioproducts, a annoncé avoir levé près de 33,5 millions de dollars de fonds. Cette somme sera utilisée pour construire une usine de production et préparer une série d’aliments prototypes qui viennent de ces bactéries thermophiles.
Récemment, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture ou FAO a annoncé que ces insectes étaient une nouvelle source de protéines.
Ainsi, criquets, fourmis, sauterelles, termites et autres sont progressivement inclus dans les recettes de cuisine surtout en Occident car l’Afrique et l’Asie y sont déjà habituées.
D’ailleurs, la marque Haribo, leader du marché des confiseries en France utilise des cochenilles pour fabriquer les glaces ou les bonbons gélifiés Tagada. Sources de colorant naturel rouge E 120 ou acide carminique, ces insectes sont utilisés pour les sucreries, charcuteries, chips, d’après Open Food Facts.
Cultivées ou récoltées à l’état sauvage, les algues sont riches en protéines, en iode, en calcium, en oligo-éléments, en sels minéraux et en vitamines. Elle constitue ainsi une source d’alimentation très importante avec 145 espèces d’algues brunes, rouges et vertes comestibles. De 1970 à 2013, la production mondiale d’algues est passée de 2 millions à plus de 25 millions de tonnes dont 40 % se retrouvent dans nos assiettes. Effectivement, les humains mangent quotidiennement de l’agar-agar, un additif remplaçant la gélatine animale.
Les minuscules particules de nourriture sous forme de poudre constituent aussi une autre source d’alimentation. Le professeur franco-américain de génie biomédical, David Edwards a inventé un inhalateur de saveurs baptisé le Whif. Une façon de consommer les produits alimentaires en les aspirant. Pour goûter, il faut déposer ses lèvres à une extrémité du tube et inspirer légèrement.
En 2011, Mitsuyuki Ikeda, un scientifique japonais du centre de recherche environnemental d’Okayama a publié que les excréments humains contiendraient encore beaucoup de nutriments réutilisables. Selon ses dires, il y aurait « 63% de protéines, 25% de glucides, 9% de minéraux et 3% de lipides ». Il a ainsi synthétisé de la viande artificielle à base d’excréments humains baptisée "Shit Burger" ou le "caca burger".
Depuis quelques années, imprimer en 3D des aliments est déjà une réalité. Pancakes, pâte à cookie, houmous, guacamole, purée ou viande hachée … peuvent être fabriqués avec des appareils. En 2014, le studio de design britannique Dovetailed de Cambridge a annoncé le développement d’une imprimante 3D pour créer des fruits. En 2015, la marque italienne Barilla a révélé son imprimante capable de fabriquer des pâtes fraiches. De son côté, Nestlé a lancé aussi des travaux de conception d’une imprimante alimentaire.