Selon une experte en parentalité toxique, il est naturel de vouloir trop se préoccuper de l’avenir de ses enfants. Cependant, cette bienveillance peut parfois conduire à des comportements nuisibles.
Quelles sont les mesures qu’elle prend avec ses propres petits pour éviter de les soumettre à une forte pression mentale ?
Lorsque vous vous concentrez trop sur les performances de votre petit, il se peut que vous manquiez d’empathie envers lui. La psychologue Jennifer Breheny Wallac souligne que même des actes apparemment anodins, comme questionner constamment sur ses résultats scolaires, peuvent exercer une pression nuisible.
Dans de telles circonstances, l’enfant peut se sentir uniquement préoccupé par la satisfaction des attentes parentales. C’est pourquoi elle évite de centrer systématiquement les conversations sur la réussite lorsqu’elle échange avec ses propres enfants, rapporte aufeminin.com.
Souvent, les parents associent la valeur de l’enfant à ses accomplissements. Cela conduit l’enfant à croire qu’il est aimé et estimé seulement en fonction de ses succès. La psychologue a noté que cette conditionnalité peut entraîner une estime de soi fragile pour le petit, d’où le terme "toxicité".
Elle insiste sur la nécessité de différencier l’intérêt parental de la pression excessive, car cela peut rendre votre enfant anxieux et stressé à chaque conversation.
Pour minimiser le stress chez l’enfant, la spécialiste recommande de limiter les conversations trop stressantes “à une heure maximum le week-end”. Elle préconise de souligner les efforts acharnés, plutôt que de se concentrer simplement sur les résultats. Cette approche, qu’elle applique également à ses propres enfants, vise à créer un environnement familial équilibré et apaisant.