Ce début d’année à La Réunion est particulièrement sec. Le mois de mars 2019 a d’ailleurs été annoncé par Météo France comme étant le deuxième mois le plus sec depuis 1972. Les planteurs sont inquiets.
Une sècheresse et de fortes chaleurs qui risquent de perdurer dans les prochains mois. Ce qui n’est pas pour rassurer les agriculteurs.
Le mois de Mars 2019 a été annoncé par Météo France comme étant le deuxième mois de mars le plus sec depuis 1972.
Pendant tout le mois de Mars, la pluviométrie a été fortement déficitaire avec des températures exceptionnellement chaudes.
Depuis environ 10 ans, impossible pour Jean-François Sababady d’envisager l’agriculture de la canne sans un système d’irrigation. Sur un an et pour ses 6 hectares, il faut compter environ 2 000 à 2 600 euros de facture d’eau.
"Depuis 2004 moin la investi sur plusieurs hectares en irrigation. Comme ça quand l’agriculteur rentre dans son champ pour travaille li voit que les cannes sont belles. Mais si ne point la pluie, la récolte sera insignifiante."
En ce premier trimestre 2019, 24 millions de mètres cubes d’eau ont été desservis. C’est 10 millions de plus que l’année dernière à la même période.
"On a malheureusement une saison des pluies qui touche à sa fin, mais sans d’importantes précipitations qui ont permis de recharger les ressources", explique Frédéric Mirand, directeur technique de la SAPHIR.
Pour la SAPHIR, les ressources en eau sont suffisantes, mais elle n’exclut pas à terme un épuisement des réserves. Une baisse qui ne rassure pas, car s’il n’y a pas de précipitations dans les prochains moins, certains secteurs manqueront d’eau.