À Saint-Denis, Emmanuel n’avait plus utilisé son inhalateur depuis plus d’un an. Depuis son installation dans son logement du Crous il y a un mois.
Le jeune homme est aujourd’hui contraint de reprendre son traitement de fond pour soigner son asthme :
« En juin l’année dernière ; mon état était stable et je n’avais pas besoin de prendre mon traitement. Aujourd’hui, quand je me réveille maintenant, je suis obligé de le reprendre, sinon c’est impossible de dormir aussi ».
La raison, des particules de peinture difficilement visibles à l’oeil nu qui tombent du plafond directement dans son lit : « Cet appartement devait être mon cocon et pouvoir m’aider à m’en sortir dans mes études mais, là aujourd’hui je vis un enfer ».
Il pointe aussi le doigt le manque d’aération du logement. Souffrant aussi d’une allergie aux chats, il ne peut pas laisser ouvrir très longtemps sous peine de voir des animaux du quartier lui rendre visite : « Emmanuel présente un asthme qui nécessite un traitement de fonds et de vivre dans un endroit sans poussière ni humidité ».
Emmanuel vit avec sa copine, mais le couple se rend compte que ce logement de 25m2 devient vite invivable : « Lorsqu’on est arrivé ici on pensait que c’était assez grand et que c’était bien comme appartement. On s’imaginait pas qu’on allait avoir du mal à respirer et gérer nos heures suite aux conséquences », explique la copine d’Emmanuel.
Le jeune couple est soutenu par l’union nationale des étudiants de France (UNEF) : "Nous avons déjà alerté le cross sur ce sujet près de 50% des étudiants vivent chez leurs parents faute d’avoir pu trouver un logement abordable, le minimum serait d’avoir des logement décents quand ils sont disponibles ».
Le Crous a été alerté à plusieurs reprises par les locataires. Dans l’immédiat, aucune solution n’a été trouvée. Pour le moment, le Crous n’a pas souhaité répondre à nos sollicitations.