Les premiers testés ont débuté au Chu Sud. La solution de test péi RunCov est validée par les autorités. Il est plus rapide et plus économique que le test actuel. Il pourrait être déployé par les compagnies aériennes, afin d’effectuer des tests très proches de l’embarquement.
Il est le fruit de chercheurs réunionnais. Le Run Cov est le nouveau moyen de se faire dépister du covid-19, en moins d’une heure. Le principe de prélèvement reste le même qu’actuellement, ensuite, l’analyse est très différente.
"On va rajouter le mix réactionnel dans lequel il y a nos petites amorces spécifiques qui font toute la spécificité du test. Des amorces qui ciblent deux zones du virus, ce qui fait aussi sa spécificité", décrit Isabelle Robene, chercheur au Cirad Réunion
Un test aujourd’hui déployé, notamment au Chu Sud, après avoir été validé par les autorités. Il est le fruit du travail d’une équipe de chercheurs du Cirad, de l’Université et du Chu, débuté dès le premier confinement, comme l’explique Bernard Reynaud, professeur à l’Université de La Réunion.
"Dans notre équipe on met au point des méthodes RT-Lamp pour la santé végétale, pour détecter des pathogènes. Ces méthodes sont rapides, portables et pourquoi pas mettre au point une méthode pour détecter le sar-cov 2."
Avec l’arrivée des variants britanniques, brésilien et surtout sud-africain, le travail continue pour ces chercheurs, en même temps que le déploiement de ce dispositif de dépistage. Première cible espérée, les salles d’embarquement des aéroports.
Pour Éric Jeuffrault, directeur régional du Cirad à La Réunion, "l’intérêt de placer RunCov le jour même du départ de l’avion permet d’avoir le test dans la journée et de pouvoir transporter des patients qui sont négatifs."
Cette équipe entend rendre RunCov complémentaire des solutions déjà existantes et déployées dans le département et en Métropole. Ce test de dépistage a coûté 200 000 euros financés par une aide de l’État, en dehors des salaires des chercheurs.