Le lundi de Pentecôte est une journée de ferveur catholique. Cette année les fidèles avaient la possibilité de la fêter au Chaudron ou à Sainte-Marie en présence de l’Évêque. Ces deux célébrations ont divisé les fidèles, mais pas leur foi.
Saint-Denis ou Sainte-Marie, cette année les fidèles ont eu un choix à faire pour célébrer la Pentecôte.
Dans chaque paroisse des offices se sont tenus au même moment. D’ordinaire, c’est au Chaudron que l’Évêque célèbre la messe, il était cette fois-ci dans la paroisse du Frère Scubilion à Sainte-Marie. Au Chaudron les fidèles sont déçus de ne pas avoir vu l’évêque, mais pour eux l’essentiel est ailleurs.
"Si l’évêque avait été là, j’aurais été heureuse, mais il y a tellement de paroisses à La Réunion", confie une fidèle présente au Chaudron.
"Jésus est partout, il est à Sainte-Marie, il est ici au Chaudron, il est dans le monde entier, partout où l’on fête la Pentecôte", indique un homme venu célébrer la Pentecôte au Chaudron.
Ces deux messes simultanées permettent de diviser en deux le nombre de fidèles réunis dans un même endroit dans un contexte sanitaire encore instable. "Si on fait la messe au Chaudron, 15 000 personnes seraient rassemblées. Par conséquent, cela demande des préparations administratives de sécurité et de précaution. La démarche de préparation était beaucoup trop longue", explique Mgr Gilbert Aubry, Évêque de La Réunion.
Si les habitudes et traditions ont été bousculées, cela n’a pas suffi à entamer la bonne humeur et la ferveur des chrétiens. "C’est une ambiance différente, on voit vraiment la fraternité de l’Église de La Réunion, c’est beau et émouvant à voir", explique un jeune fidèle.
Pour la première fois après deux ans de Covid, la Pentecôte retrouve toute sa splendeur, en chanson, en danse et surtout en communion.