Les pitayas, aussi appelés fruits du dragon, fleurissent sur les étals des marchés forains. À Saint-André, un producteur a ouvert les portes de son champ au public. Il en a produit deux tonnes pour cette récolte et c’est l’occasion pour les clients de se balader en se régalant.
Ici il n’y a qu’un pas entre le champ de pitaya et son point de vente ce qui explique le prix raisonnable. De nombreux acheteurs se disent satisfaits du prix et sont venus soutenir les agriculteurs de par leur contribution. Les clients viennent découvrir les plantations avant d’en acheter.
Venir à la rencontre du producteur c’est un moyen de mieux comprendre la culture complexe du pitaya, les champs sont fécondés de nuit et les fruits récoltés exactement un mois plus tard. "Les gens maintenant ont envie de nous rencontrer et échanger avec nous. Cette production d’aujourd’hui, de ces quatre jours, est de deux tonnes. On est dans un bon volume. Sachant que c’est une culture et que c’est un fruit de saison, ça va durer cinq mois", précise l’agriculteur, Louis Antier.
Entre les invendus et les pitayas trop mûrs, les pertes peuvent représenter jusqu’à un tiers de la production. La solution pour Louis Antier est de laisser la main à Prema, sa compagne qui est aussi confiturière. Elle transforme les pitayas en confiture ou en sirop. Elle explique : “Il faut consommer local. Les gens viennent et découvrent l’exploitation. Comme on ne traite pas nos fruits, des fourmis mangent un peu la peau et les gens n’achètent pas en pensant qu’ils ne sont pas bons. Ici chez nous, on ne jette rien, on transforme”.
Les ventes éphémères sur les exploitations vont continuer au fil des récoltes. En tout, Louis espère 8 tonnes de production cette année.