Les professionnels de loisirs montent au créneau. Ils demandent au président de la République d’intervenir pour débloquer des fonds en faveur des entreprises de surf qui souffrent de la crise requin.
Dans un courrier adressé à François Hollande, le syndicat des professionnels des activités de loisirs de La Réunion (SYPRAL) "sollicite l’intervention" du chef de l’Etat "afin que des dispositions soient prises pour compenser la perte d’activité des entreprises de surf de La Réunion confrontées au risque requin dont elles ne peuvent se prémunir".
Le SYPRAL réclame :
- La mise en place d’un fond de calamité pour les entreprises privées impactées
- La création d’un fond de reconversion pour les professionnels du surf
- L’exonération exceptionnelle et totale des charges sociales et fiscales de l’année 2010 à 2012 ainsi que les pénalités pour retard de paiement
- La suspension des appels à paiement 2011/ 2012
Le syndicat ajoute : "Nous savons que des moyens financiers ont été mis à disposition du monde associatif et de la recherche, que cette aide a contribué indirectement à maintenir les entreprises en survie mais aujourd’hui ces entreprises ne sont plus en capacité de subsister. Depuis le 15 novembre 2011 notre syndicat a dressé un état des lieux régulier de la situation des entreprises de surf, en première ligne dans cette crise, et sollicité une aide de l’état au titre de la solidarité pour les acteurs économiques gravement touchés".
En réponse à ce courrier, le cabinet du Président a assuré que la correspondance a bien été transmise au chef de l’Etat. Le ministère des Sports, de la Jeunesse, de l’Education populaire et de la Vie associative, a également été informé de la démarche et qu’il procèdera à "l’examen approfondi" des demandes du SYPRAL.