Après avoir été frappée, violée et séquestrée au domicile de son compagnon durant une semaine, Aurélie Cavaille se demande quand son cauchemar prendra fin. La jeune femme âgée de 23 ans a porté plainte contre son agresseur mais ce dernier court toujours.
Elle a vécu l’enfer. Ce dimanche après-midi, Aurélie Cavaille est revenue sur le supplice qu’elle a enduré ces derniers jours. Le visage encore tuméfié et les yeux au beurre noir, la victime confie qu’elle a cru mourir. L’émotion dans la voix, elle raconte que tout serait parti d’une histoire de téléphone. Son compagnon, un quadragénaire résidant au Port, lui a en effet confisqué l’appareil. Et c’est en voulant récupérer son portable qu’Aurélie a été piégée.
Pendant une semaine elle est frappée, abusée sexuellement et séquestrée au domicile de son agresseur. Ses appels au secours sont punis par des coups de poings au visage. Après avoir essuyé insultes et coups, Aurélie réussit à s’échapper. Un soir, alors que son bourreau rentre complètement alcoolisé, elle profite de l’occasion pour saisir la clé de l’appartement et s’enfuir.
Complètement perdue, Aurélie se réfugie chez ses proches. Certificat médical en main, elle se rend au commissariat de Police pour déposer une plainte, la deuxième en un an selon la victime. Pour la jeune fille, ses problèmes avec l’alcool auraient alors compliqué les choses. Les proches d’Aurélie qui la soutiennent dans sa démarche, estiment que son appel de détresse n’a pas été entendu par les forces de l’ordre.
Interrogées ce dimanche, les autorités en charge du dossier ont indiqué qu’une enquête est en cours et que " des actes complémentaires doivent être effectués avant de caractériser les faits de viol et de séquestration" et d’interpeller l’ami incriminé.
Pendant ce temps, Aurélie vit dans la peur pour elle mais aussi pour la famille chez qui elle a élu domicile, le temps de résoudre ses problèmes. Depuis sa fuite, la jeune fille de 23 ans vit recluse. Et pour cause, elle redoute que son agresseur la retrouve et lui fasse endurer de nouvelles tortures. Aurélie songe même à quitter le département.