Les "puff", de plus en plus en vogue chez les jeunes, représentent un danger. Même si elles peuvent contenir que très peu de nicotine, elles entraîneraient des gestes addictifs et aboutiraient, très souvent, au tabagisme quotidien. En cette période de rentrée scolaire, les spécialistes de santé tirent une nouvelle fois la sonnette d’alarme.
Depuis quelques mois déjà, une nouvelle tendance est apparue chez les jeunes : les cigarettes électroniques "puff ". Utilisé comme une alternative au tabac, leur utilisation a été détournée. Jetables, avec un packaging attractif, elles sont vendus dans les bureaux de tabac et les stations-service avec une capacité moyenne de 800 bouffées (soit l’équivalent de deux paquets de cigarettes).
"Finalement, ce sont des cigarettes électroniques jetables qui reprennent les codes graphiques de marque de confiserie. Avec des saveurs sucrées : des sucres d’orge, marshmallow… du bon marché qui rencontre un grand succès chez le jeune public" explique le docteur David Mété, chef du service addictologie du CHU de Bellepierre.
Au delà des saveurs et des arômes, ces cigarettes contiennent de la nicotine. Selon une étude, leurs consommations favorisaient au tabagisme. Bien qu’elles soient interdit aux mineurs, les jeunes et les commerçants n’hésiteraient pas à franchir la loi.
"Il faut faire de la prévention surtout dans le milieu scolaire. Ensuite, il faut que l’État applique et durcisse la loi sur la vente de ses produits pour qu’ils ne soient plus accessible aux mineurs. De plus, ces cigarettes sont jetables, elles représentent donc un danger supplémentaire pour l’environnement," termine le spécialiste.
Gaëlle LHONNEUR