Le Costa Mediterranea doit accoster mercredi, au Port. A bord la colère gronde. Les passagers, dont de nombreux Réunionnais, n’ont pu accoster ni à Madagascar, ni aux Seychelles. Avant d’arriver chez nous l’ARS réalise les vérifications nécessaires à la prévention du coronavirus. Les touristes eux réclament le remboursement total de la croisière...
Une croisière qui tourne au cauchemar. Actuellement en attente d’un port maritime pour accoster, le paquebot Costa Mediterranea avec à son bord 1 800 passagers, évolue au large de La Réunion. Suite au refus de Madagascar dans un premier temps puis des Seychelles d’autoriser l’entrée du navire. Le capitaine du navire a demandé à La Réunion l’autorisation d’accoster dans l’île dès aujourd’hui ; mais le refus est catégorique.
"La Réunion n’a pas vocation à se substituer à toutes les annulations des autres États riverains. Il a été demandé aux compagnies de respecter les planning de la saison des croisiéristes afin de ne pas alourdir la charge de travail pour les équipes du contrôle frontalier de l’ARS et des forces de l’ordre", précise la Préfecture de La Réunion.
Initialement prévue mercredi prochain, l’arrivée du bateau à La Réunion ne peut donc pas être avancée faute de moyens nécessaires mobilisables aujourd’hui pour contrôler la bonne santé des passagers.
"Costa Croisières regrette ce changement d’itinéraire inattendu qui est la conséquence de la décision prise par les autorités locales à Madagascar relative au scénario d’évolution globale du coronavirus. Nous précisons qu’il n’y a pas de cas suspects parmi les personnes à bord du navire."
À bord, les passagers dont 300 Réunionnais ne s’inquiéteraient pas du virus mais du remboursement de la croisière. Une pétition a été signée par 800 croisiéristes. La compagnie promet de débloquer un crédit de 200 euros par personne. Et une réduction de 50 % pour une prochaine croisière. Après une vérification qui sera réalisée par l’Agence régionale de Santé (ARS), le bateau accostera mercredi matin à La Réunion, comme prévu.
