Marc, 56 ans, chef d’entreprise à La Possession, est atteint de la Covid-19. Il est porteur du variant B1.1.248, surnommé le variant brésilien. Il accepte de témoigner sur LINFO.re.
Marc aurait contracté le virus via un cas contact "Même en prenant des précautions, on n’est pas à l’abri" alerte-il.
Début mars, ayant pris connaissance de la présence d’un cas contact dans ses relations, Marc décide de faire un premier test PCR. Les résultats de celui-ci sont négatifs.
Le samedi suivant ayant des doutes, il effectue un second test :
"Le samedi suivant, j’ai fait un test antigénique. Malheureusement, comme je le craignais, j’ai eu les deux barres sur le test.
Le dimanche, je suis allé faire un nouveau test PCR. (...) Le lundi j’ai reçu le mail m’indiquant que j’étais positif et au variant brésilien, qui manifestement est un variant beaucoup plus violent".
"Il se diffuse beaucoup plus vite, c’est pour ça que l’on est passé d’un mètre à deux mètres. Je pensais qu’un mètre ou deux, ça ne changeait pas grand-chose, (...) il semblerait que les deux mètres ne soient pas de trop".
Malgré les multiples précautions prises par Marc, il est aujourd’hui porteur du virus : " Tout en étant vigilant depuis un an et demi, je l’ai quand même attrapé. Ca fait un peu peur, on est tous susceptible de l’attraper parce qu’on n’est jamais vigilant à 100%".
Fatigue, mal de tête, perte d’odorat et de goût, perte d’appétit, des conséquences physiques mais aussi morales, isolement, l’envie de ne plus se battre : "On a toujours envie de dormir, mal au crâne… C’est compliqué. (...) On se dit qu’on a pas envie de se battre et que si on est trop faible, on va se laisser partir. (...) C’est très très démoralisant", confit Marc.
Il appelle à la plus grande vigilance des Réunionnais “J’invite toutes les Réunionnaises et les Réunionnais à prendre un maximum de précautions, y compris avec des amis.
Au départ contre le vaccin, Marc est aujourd’hui à 100% : "Honnêtement, aujourd’hui, j’ai changé d’avis."