Avec 410 cas confirmés, l’épidémie de coronavirus se poursuit à La Réunion, même si elle semble se stabiliser. Une bonne nouvelle contrebalancée par le risque d’une 2e vague de contamination.
En Métropole, ce sont près de 6 % de la population qui aurait été infecté par le coronavirus, selon un groupe de chercheurs de l’Institut Pasteur.
Depuis le début de l’épidémie, le Covid-19 a causé la mort d’au moins 20 796 personnes sur le territoire national. Mais ce bilan, aussi catastrophique qu’il soit, ne serait rien comparé à ce qui pourrait nous attendre. En effet, le nombre de cas est bien inférieur à celui qui permettrait d’atteindre un seuil où le virus arrêterait de circuler. Pour y parvenir, il faudrait qu’au moins 60 % de la population soit infectée.
Et cette mauvaise nouvelle s’accompagne d’une autre. Avec beaucoup moins d’un pour cent de la population touchée, le risque d’explosion du nombre de cas à La Réunion est une hypothèse suffisament crédible pour qu’elle suscite la crainte qu’une deuxième vague ne survienne.
Alors que le déconfinement progressif est prévu à partir du 11 mai, et une rentrée scolaire à partir du 14 mai dans l’île, l’application rigoureuse des gestes barrières est déterminant dans les moyens de lutter contre la propagation de coronavirus. Plus que jamais, l’utilisation de gel hydro-alcoolique, le port de masque et le respect de la distance "sanitaire" minimale d’un mètre doivent être des réflexes de tout un chacun. De même que limiter ses déplacements au strict nécessaire.
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