Paulet Payet, maire du Tampon, réagit à l’arrêté de catastrophe naturelle publié samedi. Même si sa commune est concernée, il déplore que les dégâts causés par le vent n’aient pas été considérés.
Paulet Payet, maire du Tampon, s’insurge lui aussi contre l’arrêté de catastrophe naturelle publié hier au Journal officiel. Sa commune fait partie des 16 concernées par le décret. Cependant, l’élu souligne que les dégâts causés par les vents de Bejisa n’ont pas été pris en compte.
"Je déplore la décision du gouvernement socialiste d’inclure dans son arrêté de catastrophe naturelle uniquement les dégâts causés par les inondations et les coulées de boue", déclare Paulet Payet.
"Cela est d’autant plus incompréhensible et scandaleux que le ministre a pu se rendre compte personnellement, lors de sa visite au Tampon le samedi 4 janvier que l’essentiel des dégâts causés aux exploitations agricoles est dû essentiellement au vent, avec des pertes souvent proches de cent pour cent", ajoute l’élu.
"En l’état actuel, l’arrêté du gouvernement exclut d’office les dégâts subis par les cultures hors sol que le ministre a pourtant constaté de visu. En conséquence, je demande au gouvernement de revoir sa copie et d’inclure dans son arrêté du 17 janvier portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, tous les dégâts causés par le vent qui, selon les relevés de météo France, a soufflé en rafales de plus de 150 km/h au Tampon et à la Plaine des Cafres. Il en va de la survie de l’agriculture réunionnaise déjà fragile."