La Société nationale de sauvetage en mer voit des bénévoles porter secours à des personnes en difficulté au large de La Réunion. Mais ils sont bénévoles et ont besoin de fonds pour continuer leur mission.
Ce sont des bénévoles qui donnent de leur temps libre pour venir à l’aide des personnes en difficultés en mer. Mais les membres de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer)
"Le plus embêtant, ils doivent être professionnels sur le plan maritime. Mais il faut aussi chercher du financement et on n’est pas formé à ça", précise Patrick Vatel, responsable de la station SNSM de Saint-Gilles.
Des difficultés à Saint-Gilles. "La limite de ce local, il commence à prendre l’eau, la température y est très élevées, ça monte jusqu’à plus de 50 degrés. C’est très mauvais pour le matériel. Le défibrillateur, qui coûte très cher", explique Philippe Vantomme, président de la station SNSM de Saint-Gilles. Il ajoute : "Le calendrier, cela nous ramène environ 10 000 euros, un quart du budget."
En 2016, la société nationale de sauvetage en mer (SNSM) a célébré ses 50 ans. 7 000 bénévoles se mobilisent chaque jour sur l’ensemble du territoire métropolitain et ultra-marin.
Environ 100 bénévoles pour trois stations : Saint-Pierre, Saint-Gilles et Sainte-Marie.
35 000 euros de budget de fonctionnement par station.
120 000 euros par an de budget.
Près de 60 demandes de secours transmises par le CROSS pour 2017.
Une dizaine de transferts d’équipages sur des bateaux au large (vraquiers, cargos).