A Saint-Joseph ce lundi matin avait lieu la présentation d’un modèle vertueux d’économie circulaire à Bézaves. Le but est de montrer qu’une collaboration entre différents acteurs du territoire peut amener à une souveraineté alimentaire. Rien ne se perd, tout se transforme.
Depuis un mois, les déchets des goyaviers transformés en jus sont donnés aux cochons d’éleveur comme ceux de Henry Robert.
"On va les donner surtout en fin d’engraissement parce que c’est là qu’ils consomment le plus d’aliments et on a plus besoin de faire de la croissance donc le but c’est de ramener de la fibre dans l’appareil digestif", lance l’éleveur porcin à Saint-Joseph.
Didier Payet est transformateur agroalimentaire ; il a eu cette idée quand ses factures pour évacuer ses déchets devenaient trop lourdes. ""Ça coûtait à l’année 6000 euros . Ce qui fait une économie vraiment réelle "
Avec cette technique quasiment plus rien ne se perd comme ce composte récupérer dans la litière des porcs. "Un amendement pour le sol pour enrichir les sols et puis un fertilisant naturel et aujourd’hui à durée de diffusion longue. Donc c’est intéressant et le paillage empêche les mauvaises herbes donc moins de désherbant sur les terrains", souligne Jeannot Lebon, coordonnateur d’initiative locale.
Des solutions qui donnent lieu à des solutions sur les exploitations. Un modèle d’économie circulaire.
"Pour que ce soir véritablement mis en place il faut obtenir la normalisation de l’engrais organique, qui sortent de cette exploitation, de cet élevage mais ce projet a été suivi par le Cirad et le Conseil départemental qui ne peut qu’encourager une telle initiative à un moment où on parle d’inflation, de coût, des intrants de coût de l’aliment . Je crois que là nous avons un modèle résiliant "ajoute Serge Hoarau, 1er vice-président du conseil départemental.
Des scientifiques réfléchissent à réutiliser les graines de goyaviers pour en faire des cosmétiques péi.