Les projets d’ouverture de carrières avancent mais aucune date n’est annoncée à ce jour. Les collectifs et riverains des 5 carrières envisagées dans l’Ouest restent mobilisés et se regroupent ce jeudi. Len collectif envisage de mener des actions pour que la Région étudie dautres options en remplacement de la digue qui nécessite beaucoup de roches.
C’est désormais d’une même voix que parlent les différents collectifs et groupes de riverains des probables futures carrières de l’île, concernant le chantier de la Nouvelle route du Littoral (NRL). Ils entendent faire part de leurs craintes aux autorités notamment sur la santé, comme l’explique Elizanne, mère de famille.
"C’est très bien. Une maladie, ça ne se déclare pas maintenant, mais dans quelques années et encore. Nous avons grandi sur une île où l’on respectait la nature et les gens. Aujourd’hui, on prend, on ne nous demande pas notre permission ou notre avis."
Pour ces citoyens, il ne faut pas non plus négliger les conséquences sur l’environnement, et l’économie. ils veulent aujourd’hui rassembler et interpeller la population. Selon eux, tous les Réunionnais sont concernés.
"Nous parlons là de méga carrières de roches massives, ce n’est pas rien. Il y a des problèmes au niveau de la santé, de la sécurité routière, mais aussi au niveau de l’environnement. Tous ces impacts le seront sur le moment, mais également à long terme", poursuit Stéphanie Gigan, présidente de l’Association Lataniers Nout Ker d’Vie.
Pour ne pas avoir recours à ces carrières, ces membres d’associations réfléchissent à d’autres solutions possibles pour terminer cette Nouvelle route du Littoral. Selon la Srepen, association de protection de l’environnement, la route digue est décriée depuis l’annonce du projet.
"Le nombre de dangers qui se rapprochent des carrières, essayons d’éviter ça. Je pense que la bonne solution c’est les viaducs, et revenir à l’avis que tous les gens chargés de l’environnement qui se sont occupés du dossier ont donné", met en avant Jean-Lionel Vigna, membre de la Srepen.
A ce jour, les carrières doivent servir à alimenter en roches massives le chantier de la NRL, notamment la partie route digue. La Région n’a, pour l’heure, pas répondu à nos sollicitations.