Sur la quatre-voies qui relie l’Est de l’île au chef-lieu, les nerfs des usagers de la route sont mis à rude épreuve au quotidien. À l’heure de pointe le matin, il est fréquent de comptabiliser plus de 23 kilomètres de "bouchons roulants".
Les plus gros embouteillages de l’île
Ce n’est pas dans l’Ouest mais dans l’Est que les automobilistes sont les nombreux à pester au volant chaque matin. Sur la quatre-voies qui relie les villes de l’Est à Saint-Denis, les ralentissements sont de taille et peuvent même atteindre plus de 23 kilomètres !
Contrairement aux idées reçues, c’est entre Saint-André et Saint-Denis que le trafic est chaque matin saturé.
Entre 6h30 et 8h45, 3 750 véhicules (par heure) sont bloqués au niveau de la zone de La Mare / Duparc à Sainte-Marie. Les files de voiture ne cessent de s’allonger.
Et les ralentissements commencent très tôt au niveau des échangeurs. Pare-choc contre pare-choc, les usagers de la route n’ont pas le choix : la patience s’impose pour rejoindre Saint-Denis.
Vers 6h30/6h40, les embouteillages remontent jusqu’à Sainte-Suzanne
Chaque jour, près de 45 000 véhicules partent de l’Est de l’île pour rejoindre le chef-lieu. Dès 6h30, les ralentissements se créent au niveau de la Jamaïque à Saint-Denis pour remonter - en quelques minutes - jusqu’à l’échangeur de Quartier Français à Sainte-Suzanne, et même jusqu’à l’échangeur du Petit Bazar à Saint-André.
"C’est galère, vraiment galère, à 100 %... Pour commencer le travail à 7h, on part à 4 heures. C’est dur, vraiment dur" explique un usager de la route.
Sur la Route Nationale 2, le plus gros du trafic de l’île est enregistré au niveau de La Mare à Sainte-Marie. Entre 6h et 7h, près de 3 750 circulent, soit 1 000 véhicules de plus qu’il y a cinq ans. Aux heures de pointe, la circulation est tout aussi dense dans le centre-ville de Sainte-Marie. Impossible donc d’éviter les bouchons.