Infirmier au CHU de Saint-Denis, Vincent Le Mouël se rendra prochainement à Gaza. Il fait partie d’une mission humanitaire organisée par l’association Médecins Sans Frontières.
"C’est important d’éviter d’avoir peur de partir, car si on a peur de partir ce n’est pas la peine d’y aller", confie avec sérénité Vincent Le Mouël, qui doit se rendre dans la Bande de Gaza pour rejoindre une mission humanitaire.
Infirmier de 31 ans au CHU Félix Guyon de Saint-Denis, il a quitté son poste pour pouvoir se rendre en Palestine, avec le sentiment d’être utile.
Ce n’est pas la première fois que l’infirmier participe à des missions humanitaires. En 2009, il était parti en Tanzanie avec l’Alliance américaine, puis direction le Tchad avec Médecins Sans Frontières, La Libye et le Sud Soudan en 2012.
Il prend l’avion mercredi direction Paris, avant de rejoindre Gaza ce week-end, pour y rester le temps de la mission pour une durée comprise entre 6 à 8 semaines.
Membre de Médecins Sans Frontières, il a reçu son ordre de mission de l’association : "Mandaté officiellement par notre association pour travailler au sein de notre Mission médicale en Territoires Occupés Palestiniens".
Partir au Proche-Orient dans une zone de conflit reste dangereux. L’infirmier reste lucide et est conscient des risques. "Il est vrai que depuis un certain temps MSF devient la cible de groupuscules. La tentation d’enlever un Occidental est évidemment dans les esprits. Mais nous avons des protocoles qui sont très stricts, et s’ils sont respectés, les risques sont grandement limités".