Le corps de ce quatrième marin a été découvert hier et embarqué sur la frégate "Ventôse" de la Marine nationale.
BOURBON a la douleur d’annoncer un nouveau décès de marin suite au naufrage du Bourbon Rhode dans l’Atlantique le 26 septembre dernier.
Le corps de ce quatrième marin a été découvert hier et embarqué sur la frégate "Ventôse" de la Marine nationale.
"Je tiens à présenter, au nom de de BOURBON, nos condoléances à la famille et aux proches du marin décédé. Nous sommes à leurs côtés pour les accompagner dans cette terrible épreuve. Malgré d’importants moyens de recherche pour le sauvetage de l’équipage, le sort des disparus est une source d’angoisse toujours plus vive pour les familles. Nous restons pleinement mobilisés dans la poursuite des opérations de secours et renouvelons nos sincères remerciements à toutes les équipes qui se sont portées volontaires et nous aident dans les recherches", déclare Cyrille Le Bris, Directeur de la cellule de crise de BOURBON.
Depuis maintenant 7 jours, un dispositif de recherche d’une ampleur exceptionnelle a été déployé par le CROSS Antilles-Guyane (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) et la Marine nationale, sous l’autorité du Préfet de la Martinique, délégué du gouvernement pour l’action de l’Etat en mer, avec le soutien des autorités américaines.
D’importants moyens à la fois maritimes et aériens quadrillent aujourd’hui encore les zones de recherche.
Selon les informations, le naufrage a été causé par une voie d’eau, car le Bourbon Rhode se trouvait près de l’ouragan Lorenzo. Deux jours avant le drame (jeudi 26 septembre), l’équipage a envoyé un appel de détresse, selon le préfet.
Pour coordonner les recherches, la préfecture de la Martinique collabore avec le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) Antilles-Guyane.
Selon le préfet, les trois survivants sont légèrement blessés, mais leur vie n’est pas en danger. Arrivés sur zone, lundi, depuis Fort-de-France, ils sont, actuellement à bord de la frégate de la Marine Le Ventôse.
Les rescapés ont pu raconter "les conditions apocalyptiques" dans lesquelles ils ont pu s’accrocher à ce radeau, a expliqué le préfet. Au moment où le navire a coulé, ils étaient à 60 milles nautiques de l’œil du cyclone Lorenzo (en catégorie 3), avec des vagues de plus de 10 m. Ils sont ainsi incapables de dire si leurs camarades ont pu embarquer aussi sur les radeaux.