Le docteur François Chièze, directeur veille et sécurité sanitaire de l’Agence régionale de Santé, a répondu à vos questions envoyées par SMS au 3030. Il a notamment précisé que le CHU avait un stock de masques de 10 jours qui était renouvelé.
Le docteur François Chièze, directeur veille et sécurité sanitaire de l’Agence régionale de Santé, fait le point sur comment l’épidémie de Coronavirus a été gérée à La Réunion.
Il a aussi répondu à vos questions posées par SMS au 3030.
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Le docteur François Chièze a répondu à la question d’un téléspectateur qui s’inquiète du nombre de protections disponibles à La Réunion.
Le directeur veille et sécurité sanitaire de l’Agence régionale de Santé explique : "L’autonomie du CHU en nombre de masques est de 10 jours. On s’assure que cette autonomie soit maintenue. Cela nous permet avec l’arrivée régulière, gérée par Santé Publique France, d’assurer le nombre de masques suffisants, qu’il s’agisse de masques chirurgicaux ou FFP2 pour les hôpitaux."
Il avait d’abord été demandé lors des premiers jours de l’épidémie de contacter directement le Centre 15 dès les premiers symptômes ou doutes.
Les autorités demandent maintenant à ce que les personnes qui craignent d’avoir été contaminés appeellent d’abord leur médecin.
"Les médecins sont beaucoup plus au courant de la maladie. Il y a eu des formation, un lien. L’objectif était au début d’avoir un système solide de prise en charge par le SAMU et une régulation par les infectiologues", précise le Docteur François Chièze.
Il ajoute : "Il faut appeler son médecin d’abord et ensuite il peut conseiller des tests qui existent de plusieurs façons."
Le gouvernement mauricien a mis en doute les méthodes d’évaluation de la propagation du Coronavirus à La Réunion. Le docteur François Chièze, directeur veille et sécurité sanitaire de l’Agence régionale de Santé répond : "Maurice nous a reproché de ne pas prendre la température à l’arrivée à l’aéroport. Aujourd’hui on voit que ça n’a pas eu l’effet escompté."
Il détaille : "On a probablement un système de santé plus solide. On a aucune raison de cacher quoique ce soit à la population réunionnaise."
"Il y a un suivi des personnes testées. Soit elle est suivie par le médecin traitant, soit elle est hospitalisée, soit elle reçoit des appels réguliers. Pour les cas contacts, nous organisons des rappels pour connaître leur état."
"Les patients non-guéris ont toutes les informations pour s’auto-suivre. Ils sont rappelés tous les jours au téléphone. On a la possibilité d’avoir des lits de réanimation de proportion importante, on a une marge plus large."
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