Herschel Walker est le candidat républicain anti-avortement pour un siège au Sénat dans l’Etat de Géorgie (Etats-Unis). Il est de nouveau accusé d’avoir payé une femme pour qu’elle avorte.
Herschel Walker s’est engagé dans une course qui pourrait déterminer si le parti républicain prend le contrôle de la chambre haute du Congrès lors des élections de mi-mandat aux Etats-Unis. Pourtant, le candidat républicain est de nouveau accusé d’avoir payé une femme pour une Interruption volontaire de grossesse (IVG).
Comme le rapporte Le Figaro, la campagne de ce candidat, soutenu par Donald Trump, est effectivement entachée par de nombreuses controverses. Il est accusé de violences conjugales, d’avoir eu des enfants en dehors de son mariage et d’avoir payé pour faire interrompre la grossesse d’une ancienne petite amie.
Mercredi 26 octobre, une autre femme a indiqué que l’ancienne star de foot a fait pression sur elle pour qu’elle avorte. Ils entretenaient une relation extraconjugale avec cette femme, dont l’identité n’a pas été révélée.
Durant une conférence de presse, organisée sur Zoom, elle a précisé qu’Herschel Walker est un hypocrite et il n’est pas digne d’être sénateur des Etats-Unis. "Nous n’avons pas besoin de gens au Sénat qui professent une chose et en font une autre", a-t-elle ajouté. Selon ses dires, le candidat républicain s’est prononcé contre les femmes qui avortent, alors qu’il a fait pression sur elle afin qu’elle ait une IVG.
Cette femme est représentée par l’avocate Gloria Allred. Elle a raconté que sa relation avec l’ex-footballeur a commencé en novembre 1987 à Dallas. Elle a appris qu’elle était enceinte en avril 1993 et après avoir discuté à plusieurs reprises avec Herschel Walker, ce dernier l’a incité à avorter et lui a donné de l’argent pour le faire.
"Je suis allée dans une clinique à Dallas, mais je n’ai tout simplement pas pu le faire. J’ai quitté la clinique en larmes", a-t-elle relaté aux journalistes. Le candidat républicain était énervé en apprenant ce qui s’était passé et lui a dit qu’il allait retourner avec elle à la clinique le lendemain pour qu’elle se fasse avorter. "J’étais bouleversée parce que j’avais l’impression qu’on m’avait mis la pression pour que j’avorte", a-t-elle renchéri.
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