Afin de revaloriser l’économie bleue en Outre-mer, la députée socialiste (PS) Éricka Bareigts a proposé deux amendements. Explications.
Mardi 2 février et mercredi 3 février, la proposition de loi pour l’économie bleue était débattue à l’Assemblée nationale.
Dans ce contexte, Éricka Bareigts rappelle que "l’économie bleue est constituée de l’ensemble des ressources liées à la mer telles que la pêche, l’exploitation des ressources naturelles ou encore le transport maritime. Le volet relatif aux énergies renouvelables avait été traité dans le projet de loi pour la transition énergétique dont j’étais rapporteure".
La députée socialiste insiste sur le fait que la France possède le deuxième domaine maritime mondial, "couvrant 11 millions de km², dont 97 %
se trouvent en Outre‐mer". Éricka Bareigts estime que cela constitue une véritable chance pour nos territoires.
"C’est ce potentiel qui doit profiter aux ultramarins, et particulièrement aux Réunionnais" souligne Éricka Bareigts.
Avant de poursuivre : aujourd’hui, à titre d’exemple, la pêche ne concerne que 0,3% de notre emploi local. "Cette situation est insuffisante et inacceptable".
Deux amendements proposés pour revaloriser l’économie bleue
"Pour rétablir un équilibre durable et juste, destiné à lutter contre le chômage, j’ai proposé deux amendements" explique la députée socialiste.
Éricka Bareigts propose de "créer des contreparties en termes d’emploi sur mer, mais également sur terre, avec une obligation de débarquer ou de transformer les produits sur notre territoire".
Elle conclut en précisent que le secrétaire d’État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche - Alain Vidalies - lui a demandé de "continuer à
travailler ensemble sur l’économie bleue, très porteuse pour notre territoire".