Le dossier de l’Arast refait l’actualité. Suite à la liquidation de l’association le 27 novembre 2009, le Préfet Henri Maccioni, alors en poste à la Réunion, avait demandé à la Cour régionale des comptes un rapport en vue de comprendre la faillite de cet organisme reconnu d’utilité publique. La CRC a indiqué dans un courrier qu’elle ne procèdera pas aux vérifications demandées.
Déception pour les ex-salariés de l’Association réunionnaise d’accompagnement social territorialisé (ARAST). La cour régionale des comptes sollicitée pour contrôler la gestion de l’organisme a annoncé qu’elle n’effectuerait pas ce travail, invoquant "un programme de contrôle budgétaire chargé".
Pour l’organisation syndicale, ce rapport représentait un, sinon le seul moyen de comprendre les raisons de la faillite de l’Arast qui a conduit au licenciement de plusieurs centaines d’hommes et de femmes et marqué le point de départ d’un grand mouvement de protestation.
La décision de la CRC de ne pas contrôler la gestion de l’Arast réduit un peu plus les espoirs des ex-salariés qui comptaient sur ces conclusions pour entamer des poursuites contre les éventuels responsables de cette faillite en 2009.