Dans le box des accusés, Wiliam Gence nie les faits qui lui sont reprochés. Jugé aux Assises pour des viols et violences sur des mineures, le jeune homme martèle qu’il a été victime de son succès.
Condamné par la Cour d’Assises des mineurs à cinq ans de prison pour viol, William Gence fait de nouveau face à la Justice. Il comparait depuis ce lundi aux Assises pour avoir violé, menacé et violenté des mineures. Et malgré les lourdes charges retenues contre lui, William Gence affiche une grande assurance.
Lors de cette première journée d’audience, l’experte psychologue mandatée par la Justice a dressé le profil de l’accusé. C’est le portrait d’un manipulateur qui a été brossé ce lundi. Selon l’experte, la première victime de William Gence, était sous emprise psychologique.
En 2008, la collégienne a 15 ans. L’accusé qui est âgé de 18 ans l’aborde dans le centre-ville de Saint-Denis. Il l’embrasse et par la suite se comporte comme son petit-ami. William Gence attend la collégienne à la sortie des cours et va même jusqu’à rencontrer la mère de la jeune fille.
La Dionysienne qui s’est constituée partie civile dans cette affaire assure que le viol a eu lieu à son domicile. Un mois après avoir été abusée sexuellement, la jeune fille aurait été giflée et menacée par William Gence avec un couteau.
Dans cette affaire, une autre jeune fille s’est constituée partie civile. Elle aussi accuse William Gence de sévices sexuels à répétition. Les suspicions de viols sont apparues suite à son interruption volontaire de grossesse. C’est à ce moment que la jeune fille a été prise en charge par des professionnels de la santé et de la Justice.
Là aussi, l’accusé aurait adopté le même mode opératoire en se présentant sous une fausse identité. Si la deuxième victime admet un rapport sexuel consenti, elle évoque une dizaine d’autres forcés et jure que l’IVG a été pratiquée après un énième viol.
Dans le box, l’accusé a balayé d’un revers de main ces allégations, livrant une version des faits plutôt étonnante : " ce n’est pas de ma faute si les parents ne sont pas capables d’éduquer leurs filles mineures", a-t-il déclaré