Ce mardi 23 août dans le quartier de Bras-Fusil à Saint-Benoît, les gendarmes défoncent la porte de Jonathan L. et saisissent plus de 60 pieds de zamal dans son appartement. Après avoir été placé en garde à vue, il a été relâché et devra être entendu dans quelques mois. Aujourd’hui, Jonathan souhaite s’exprimer.
Jonathan L. habite dans un appartement à Saint-Benoît dans le quartier de Bras-Fusil. Ce mardi 23 août dans la matinée, les gendarmes interpellés par une forte odeur de zamal émanant de son appartement, défonce sa porte (avec une autorisation de la procureure) et saisissent 60 pieds de zamal chez lui.
Il a été placé en garde à vue puis relâché ce mercredi et devra être entendu par la justice dans quelques mois selon la procureure de Saint-Denis.
Jonathan souhaite aujourd’hui s’exprimer sur ce qu’il s’est passé : "À mes yeux, le cannabis n’est pas illégal. Ce qu’ils ont saisi chez moi, ce sont des graines de cannabis, des pots ou encore des lampes qui sont vendus légalement. Pour moi, s’il faut me punir pour avoir une plante de notre culture chez moi, il faut enfermer aussi ceux qui consomment de la cocaïne, de l’alcool ou encore de la cigarette qui ruinent la vie des gens. Aujourd’hui, je ne suis plus en sécurité chez moi car ma porte a été défoncée, un voleur peut entrer dans mon appartement."
Jonathan indique qu’il a été plaqué au sol avec des armes braquées sur lui lors de son interpellation : "Depuis ce qui est arrivé, j’ai des problèmes de coeur et un affaiblissement de santé".
À noter également que selon les forces de l’ordre, il ne voulait pas obtempérer et ouvrir sa porte.
Selon le code pénal : "Le transport, la détention, l’offre, la cession, l’acquisition ou l’emploi illicite de stupéfiants sont punis de dix ans d’emprisonnement et de 7 500 000 euros d’amende."
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