Interné d’office en hôpital psychiatrique à Rouen hier à l’issue de sa garde à vue, Laurent Turpin a reconnu avoir tué son ami et voisin Christophe Dijoux. La famille de la victime est sous le choc, c’est l’incompréhension qui domine après cet acte irréparable.
Mort après avoir reçu plusieurs coups de couteau dans le dos, Christophe Dijoux - âgé de 67 ans - vivait dans la commune de Saint Benoît, à Bourbiers les Hauts. Sa compagne Sylvette, ses deux filles - âgées de 12 et 18 ans - et son beau fils sont sous le choc, c’est l’incompréhension qui domine après ce meurtre entre amis.
Agé de 37 ans, Laurent Turpin a tué de plusieurs coups de couteau son ami Christophe Dijoux. Les faits se sont déroulés jeudi 17 septembre au soir, dans un pavillon de la banlieue rouennaise.
Jeudi 17 septembre, Laurent Turpin a porté "entre cinq à dix coups de couteau de boucher" à Christophe Dijoux, âgé de 67 ans. L’examen externe de la victime a permis d’établir que les coups ont été portés dans son dos.
Hospitalisé d’office dans un hôpital psychiatrique à Rouen à l’issue de sa garde à vue, Laurent Turpin n’a pas donné d’explication quant au motif de son acte. Les deux hommes étaient amis et voisins dans la commune de Saint Benoît, précisément à Bourbiers les Hauts.
Une information judiciaire pour "homicide volontaire" devrait être ouverte mais pour l’heure, les raisons qui ont poussé Laurent Turpin à commettre l’irréparable restent inconnues. "Je l’ai tué" a-t’-il seulement déclaré.
Partis en vacances ensemble depuis le 9 septembre, ils ont voyagé ensemble direction la métropole et le drame s’est joué dans le sous sol de la maison des parents de Laurent Turpin.
Depuis que la famille de la victime a appris cette terrible nouvelle, le temps s’est comme figé pour la compagne de Christophe Dijoux mais également pour leurs deux filles, âgées de 12 et 18 ans.
Christophe Dijoux était également père de six enfants issus d’un premier mariage.
’C’est incompréhensible" répète la fille de la victime, âgée tout juste de douze ans. Elle connaissait parfaitement l’homme qui a tué son père ainsi que les enfants de ce dernier, deux petites filles âgées de 4 et 9 ans.
Pour Sylvette, la compagne de Christophe Dijoux depuis 25 ans, la douleur et l’incompréhension se mêlent. En pleurs, elle explique que "la relation qui unissait Laurent Turpin et Christophe Dijoux était très forte, c’est incompréhensible".
Pour le beau-fils de Christophe, Fabrice Grondin, il tente de soigner sa peine en se focalisant sur un point de vue plus général. Président d’une association qui traite des problèmes de santé publiques - dont la maladie mentale et l’irresponsabilité des malades -, il tente de comprendre.
"On y pense pas, on y pense pas... Jusqu’à ce que cela nous arrive et ça peut arriver à tout le monde" témoigne Fabrice Grondin, sous le choc.
L’incompréhension domine suite à ce meurtre alors que les deux hommes étaient partis en vacances ensemble dans l’Hexagone. "C’était des amis inséparables..." témoigne les membres de la famille de Christophe Dijoux qui veulent comprendre ce qui a pu se produire à Rouen, le soir du 17 septembre.