Antenne Réunion
Un règlement de comptes lors de la fête des pères en 2020 à Saint-Denis étudié par les jurés aujourd’hui. Une fusillade à proximité de la piscine du Chaudron 3 blessés dont un grave qui décèdera de ses blessures. Un individu jugé pour récidive de tentative d’assassinat et récidive d’assassinat.
« Mon intention était de faire peur et non de donner la mort », c’est La Défense d’Edson Racine à la barre. L’homme de 28 ans est jugé pour assassinat et tentative d’assassinat, en état de récidive au moment des faits.
Le 21 juin 2020, jour de la Fête des Pères, un coup de feu résonne dans le quartier du Chaudron. Il est 12h25.
Edson veut en découdre avec son rival, Rudolph. Les deux hommes sont en contentieux depuis 2018. Après une énième altercation quelques minutes plus tôt l’accusé se rend chez le père de son ennemi. Il tire un coup , l’homme visé l’esquive mais 3 autres présentes sont touchées, et l’un d’eux décède de ses blessures. Il s’agit du père de Rudolph, ancien gardien de la piscine.
La partie civile soulève des incohérences dans ce récit.
"Aujorud’hui on a encore de nouvelles versions notamment la présence soit disant d’une arme du côté de mon client , la façon dont il s’était procuré cette arme ; est ce qu’il s’était baladé constamment avec cette arme . On voit effectivement qu’à la faveur des questions posées il varie dans ses déclarations. J’imagine que les jurés eux aussi se rendent compte de toutes ces incohérences ", maître Judith Baumont, avocate de Rudolph Pastour.
"Aujourd’hui on nous fournit un certificat médical comme quoi il aurait été opéré et que c’est à cause de ça que le coup de feu aurait été accidentel mais nous dit-on pendant 3 ans il ne s’en souvenait plus il avait été opéré , se souvenait plus que ça l’avait géné pour se saisir de l’arme. C’est totalement incohérent", Marie Briot, avocate de la partie civile.
La défense plaide un geste non prémédité.
Le verdict sera rendu ce vendredi.