Le procès en appel de l’assassinat de Vanina s’est ouvert ce mardi. Cette audience est une nouvelle épreuve pour la famille de la jeune fille sauvagement assassinée il y a 5 ans. En première instance Ridaï-Mdallah Mari avait été jugé coupable et condamné à 30 ans de réclusion, dont une période de sûreté de 20 ans.
Cette première journée était éprouvante pour la famille de Vanina, tuée à 19 ans par son petit ami de l’époque. Du côté de la famille, il était difficile de rester stoïque face à un accusé qui trouble en permanence la séance.
Pour leur avocat pas de doute, l’accusé était bien conscient au moment des faits. "Lorsqu’il est amené à parler des faits ou des éléments de ce type, son discours est loin d’être délirant. Il est construit et dit les choses assez précisément.Cela nous conforte bien dans l’idée que cet homme n’était pas en dehors de toute réalité lorsqu’il a commis les faits", estime Maître Fabrice Saubert, avocat de la partie civile.
Aussitôt la séance commencée, la présidente la suspend. L’accusé, Riday Mdalla Mari, tergiverse, il ne veut pas que son avocat désigné par le bâtonnier le représente.
Pour son avocat, le crime commis par son client ne correspond pas à un assassinat selon le profil de l’accusé.
"À mon avis il n’a plus du tout toute sa tête. À un moment il ne voulait plus de moi et m’a révoqué. Je vais le défendre parce que je sais oà je vais. Je vais sur la folie. Je sais que c’est un meurtre et pas un assassinat. Un fou ne peut pas être aussi réfléchi à programmer un assassinat", conclut maître Nicolas Normand, avocat de la défense.
Le procès va durer quatre jours, le verdict sera rendu vendredi.