Suite à l’altercation qui l’a opposé à cinq agents de la police nationale le 13 août 2010 devant la grande Mosquée de Saint Denis, Abdul Hack Juan a été condamné à une peine de deux mois de prison avec sursis. Absent lors du rendu du délibéré, le fils de Nassimah Dindar a été reconnu coupable d’outrage à agents et rébellion par le tribunal correctionnel de Saint Denis. Il écope également d’une amende de 800 euros et de 6000 à 7000 euros de dommages et intérêts.
Pour rappel : Abdul Hack-Juan comparaissait mardi 30 novembre 2010 au matin devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis pour outrage à agents et rébellion face aux forces de l’ordre. L’altercation qui l’a opposé à cinq agents de la police nationale s’est déroulée le 13 août 2010, devant la grande Mosquée située rue Maréchal Leclerc à Saint Denis.
Après avoir été mise en délibéré, la décision du tribunal a été rendue ce matin. Abdul Hack-Juan a été reconnu coupable des faits reprochés, il écope d’une peine de deux mois de prison avec sursis. Le fils de la présidente du conseil général devra également s’acquitter d’une amende de 800 euros, et des dommages et intérêts évalués à hauteur de 6000 à 7000 euros.
Le tribunal correctionnel de Saint Denis a rendu une décision qui s’avère être plus sévère que les réquisitions du Procureur formulées le 30 novembre dernier. Ce dernier avait requis une peine d’un mois de prison avec sursis et demandé un stage de citoyenneté pour " rappeler à Abdul Hack Juan les valeurs de la République".
Maître Frédéric Marionneau qui représentait trois des policiers a quant à lui déclaré que "Abdul-Hack Juan n’a pas servi d’exemple". Selon l’avocat, "la justice est passée et le fils de Nassimah Dindar a été condamné comme toute personne". Maître Marionneau a par ailleurs ajouté que les parties civiles "ont été reconnues comme victimes" et qu’elles "recevront des dommages et intérêts, pas supérieurs aux autres dossiers".
Tout au long de l’audience du 30 novembre dernier, la défense représentée par Maître Rémi Boniface a tenté de prouver qu’il n’y avait pas eu d’insultes. L’avocat du jeune homme avait donc plaidé la relaxe. Suite au rendu de délibéré, Abdul-Hack Juan est aujourd’hui fixé sur son sort. Il dispose d’un délai de dix jours pour faire appel de cette décision de justice.